. Hypnotisme et férocité au service du dancefloor !
. Le duo Allemand est toujours au meilleur de sa forme, et, est en constance évolution. On n’oubliera jamais leur « Anthem » du nouveau siècle « Ref », mélange étonnant et malin entre Transe spectrale et House minimale et racé proche de Carl Craig. Le groupe à continuer tranquillement à enfiler coup sur coup des sacrés tracks un peu plus Dub-House pour, il y a pas longtemps, des virées Ambient pour le label Innervisions (cf la compil « Muting The Noise »).
. Exercice de mix pour le club légendaire Fabric, et une vraie leçon de beauté épuré, loin de tourner au vide. Un peu plus différent donc que leurs mix pour les clubs, il excelle aussi pour une écoute domestique. Début des hostilités avec le groove magique de Linkwood, pour un aller vers le soleil, en plage inconnu signé Even Tuell. Impressionnante fluidité, qui résulte à son apogée via la Dub-Techno de Jens Zimmermann, et la voix unique de Moondog, pour un mélange sophistiqué et psyché (Pour anecdote, Moondog est rendu hommage sur le mix de Simian Mobile Disco pour la Fabric aussi). Les squats Berlinois chauffent leurs planches avec un « Berlin Dub » de Mixworks, pièce Deep-Technno Dub incroyable. Autre hommage avec Armando, et son « Don’t take it » Acid-House Chicago Style. L’accélération se fait avec le prenant « Raw Structure » de Edward, sous un spoken-word signé Those Guys. Le duo nous offre aussi « DPOMB » nouveau track réalisé avec Henrik Schwartz & Dixon, Deep-House hypnotique et renversante. Et que dire sur la conclusion, avec le classique Techno des 90’s signé LFO vs Fuse, rappelant les raves et surtout les X-Mix du label !K7.
. Construction simple mais une vraie magie s’opère chez Ame, et qui emballe drôlement. MAGNIFIQUE.
DJ BSN
Nights Out, pour une nuit donc, où tout est permis sur le dancefloor, mais orchestré par une espèce de spleen et de mélancolie plutôt rares dans ce style, pop aux variations post-funk synthétiques et, au final, n’appartenant qu’à eux.
Une vraie innovation musicalement, avec une recherche de la mélodie accrocheuse et aux textures singulières ( Heartbreaker , avec cette idée d’incorporer le son d’une porte qui grince), qui porte beaucoup à cette album. Ludique et joyeuse, une vision drôle (le funky The end of you too ) et parfois borderline (le disco post-pop My heart rate rapid ). Les influences de Devo s’opèrent de très bonne façon dans On the motorway , et la funk-disco de Holiday est de la trempe de Talkings Heads mais plus sous une boule à facettes aux allures cradingues.
Un disque qui va traverser les époques de par sa singularité, une écriture ne virant jamais dans le glauque et le racoleur, et surtout un avenir de la pop ambitieux. Un grand disque !
Bastien
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